Diégèse


samedi premier janvier 2000




2000
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L'atelier du texte
demain










à venir et déjà passé

L'« after » du batofar était bondé et je m'y sentais encore plus seul et délaissé. Même pas envie de boire ou de danser. Drôle de fin de nuit après ces soirées glacées ou même en bicyclette, même sous le crachin, comme la Bretagne qui se venge, même comme ça, il était difficile d'avancer et de distribuer les bouteilles de champagne des cabas.
Je n'avais rien dans la tête que de prendre encore de la musique lourde.
Je me suis réveillé en ce matin de premier je ne sais quoi avec la gueule de l'emploi. Défait et sans goût.
Je n'ai pas réussi à travailler.
G a monté les marches jusque chez moi mais n'a su remplacer F.
















déjà passé et à venir





G ne passe pas. Tant mieux. Fin de nuit banale, les noctambules subodorent qu'on les a bien eus, qu'il n'y avait rien d'exceptionnel, rien que du convenu, du sur commande. Premier janvier. Je me suis réveillé avec la gueule de l'emploi. Du contre emploi, comme d'habitude. Le mal de crâne envolé, les traits lisses. En 2000, je serai jeune ! Je n'arrive pas à oublier F. La jalousie tord le temps en une boucle indéfinie. Et ce sont toujours des images de corps qui reviennent avec l'obsession de ce qui ne cède pas
J'ai bien travaillé. Pas assez, sans doute, mais bien. Lundi, déjà, repartir dans la valse du connu, du discours toujours repris. Je l'aime.