Diégèse | |||||||||
samedi 8 janvier 2000 | 2000 | ||||||||
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du
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à venir et déjà passé | |||||||||
Le retour à
Paris,
enrhumé est difficile. Retour
vers l'humidité sale de la
grande ville, vers la saleté de la ville sale. Le train n'a plus
de charme et aucune séduction en vue. Je m'ennuie. Le soir de la ville est allumé. Les bruits de la ville s'agitent vainement pour m'animer. Je n'irai pas au Batofar et ne ferai aucune danse. Dans le lit, après le voyage lent, je ne sais que faire du corps, qui encombre et devant le miroir, je n'ai pas osé défendre le corps pâle qui m'était rendu. Je dois dormir, je dois dormir longtemps et accepter de perdre la fraîcheur fanée de la fin de la jeunesse triste. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Le voyage en
train était
un cocon et la douceur de la musique rythmée soignait le mal de
crâne. Vision futuriste du quai à Satolas. Magie de l'aménagement
du territoire que L. aime à souligner. Je suis arrivé assez tôt à Paris pour emplir des sacs de cadeaux pour la fête de demain. Déjeuner d'une famille inventée. Je voudrais bien dormir cette nuit, m'enduire de crèmes et de baumes en pots de verre, répandre sur moi un calme de fraîcheur et oublier. C'est F. qui parchemine mon visage jour après jour, l'absence de F. continue qui me dégrade et m'éloigne de moi. |