Diégèse |
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dimanche
30 juillet 2000 |
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2000 |
ce
travail est commencé
depuis 212
jours (22 x 53 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 14665
jours (5 x 7 x 419 jours) |
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ce
qui représente 1,4456% de la vie de l'auteur |
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deux
mille
quatre-vingt-quinze semaines de vie |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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à
venir et
déjà
passé |
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C'est
la mer qui donne les songes. Je me suis réveillé alourdi
par le sommeil, déjà dans
la chaleur sèche, rafraîchie
parfois par l'humeur de la mer proche. Et puis le jour doux et
sucré
s'est déroulé sans que l'on sache bien ce qui se passe, ce
qui se joue, dans les promenades sur les chemins, les baignades
dans
une
eau bleu-turquoise, les vélos qui se suivent et qui luttent contre
le vent. Mais il y a
la plage pleine d'algues et le sable qui vient dans les cheveux et dans
la bouche. Hier sur le port, il y avait des remorques de camion,
qui
semblaient faire la retape en attendant
qu'on les emporte, vers une autre île, sur un bateau. Je te les montre.
Tu as vu que je
peux te faire m'accompagner plus facilement maintenant.
J'ai fait l'acquisition d'un appareil de photographies et quand je te
verrai, tu
pourrais enfin être un texte et une image. |
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déjà
passé
et à venir |
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C'est
le sommeil qui reste le plus fort, je le suis consciencieusement dès
que le soir est tombé, dès que le repas de midi est terminé,
dès que la douche est prise, le soir et après le dîner
aussi, me laissant prendre doucement par le sable de l'obscurité. Déjà, je me rappelle
les bateaux dans le port d'Ibiza, ce paquebot
méditerranéen qui jouait avec la citadelle, et dont la cheminée
faisait la nique au clocher de la cathédrale. Est-ce que tu sais ce que je vois dans ce port, alors que tu es absent. |