Plusieurs fois,
je suis
rentré à pied par la lande,
avec le pressentiment achevé que l'année serait difficile,
rigoureuse. Je
ne me rappelle plus quelles douleurs je présageais, je regardais
le ciel, tournais le dos à la mer, me laissais pousser par le
vent, comme un été.
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Lyon
me regarde aller et venir, veille sur des lignes, quelques courbes,
beaucoup
d'écrans et l'odeur
des galeries, l'odeur de l'art, comme dans l'atelier de L., que
j'appelle,
enthousiaste et toi qui
me parles, à qui je donne toute la tendresse folle, et toi.
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