Diégèse


lundi premier janvier 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










2000 commençait par le Batofar. Ce bateau métallique rouge, sur lequel il y a un vrai phare, que l'on a capturé en mer d'Irlande pour l'amarrer aux pieds de la Bibliothèque de France, a été un des lieux fétiches de l'année 2000. Le terme apparaît quatorze fois mais on n'en trouve jusqu'à présent aucune image, aucune photographie. C'est un lieu d'hiver. Le 14 août, il apparaît comme « le lieu des nuits de mon hiver ». À peine apparu, c'est déjà un lieu de nostalgie. « Je pense à nos soirées au Batofar, quand la musique avait encore un bruit. » La seule visite attestée est celle du 16 novembre. C'était l'ouverture d'un festival dédié aux pays de banquise, le Nord, le Grand Nord.
Il faudra que j'aille faire des photographies de cet endroit. Le 16 novembre, j'ai essayé, mais les piles électriques de l'appareil étaient défaillantes. J'ai retrouvé cependant un cliché, sombre et flou, on n'y distingue rien. Je le livre cependant, comme une preuve de bonne foi, de bonne volonté aussi. Dès le premier janvier 2000, le texte s'annonçait comme ce qu'il sera tout au long de l'année, une longue répétition, des redites sur l'amour, qui n'en finissent plus : « un discours toujours repris. » Cette répétition même qu'il faudrait interdire.

On distingue sans doute une main, dans un geste qui n'a aucun sens.















Il ne se passe rien en 2001 ? Il faudrait se souvenir de la pluie sur la route, des trombes et de la difficulté à rester concentré. Je ne pensais pas à toi. Quel vide dans mon esprit d'en finir avec toi au moment où l'année commence !
premier janvier















2000