Diégèse


mardi 9 janvier 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Encore aujourd'hui, j'attends et j'espère que l'on caresse mon cou et ma nuque, qui l'hiver pourrait se figer pour un seul regard. C'est le morceau de corps que je préfère et que je te donnerais avec plaisir si tu l'acceptais. Le mot apparaît plusieurs fois. C'est d'abord ma nuque que je découvre en me faisant couper les cheveux, quelques jours après. C'est la nuque et le souffle qui l'automne se mêlent dans un ballet que je n'ose imaginer pour ne pas réveiller la tristesse, ce malheur si prompt à me saisir puisque tu n'es pas là, puisque tu m'évites désormais encore davantage.















Quand je croise tes yeux, les miens se baissent. Ils te montreraient tant de mots que tu ne peux pas entendre et que tu ne pourrais croire qu'ils n'ont d'autres choix que de dissimuler leur flamme, comme on le faisait en des temps plus classiques. J'apprendrais ainsi la pudeur.
9 janvier















2000