Diégèse


lundi 15 janvier 2001




2001
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L'atelier du texte
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










La grande affaire du 15 janvier 2000, c'est la coupe de cheveux, qui me fait passer dans un autre monde et qui suscite toutes les interrogations de l'âge. C'est Autrans qui la provoque, des images de mauvaise qualité filmées pour le réseau et retransmises en vignettes sur lesquelles la masse des cheveux apparaît déformée, disgracieuse et me fait tomber le visage. 
le soir, c'est au dîner que je donne pour la première fois l'adresse de ces textes et c'est cet acte qui provoquera tes messages, parsemés tout au long de l'année, et qui vont commencer peu après. Tous ces textes qui tentent sans grand espoir d'échapper à hier et qui remuent l'avenir pour écrire le passé.
















Je ne suis sans doute pas fait entièrement pour ce que je fais. Devant la bêtise, mon émotion est encore trop forte et dans le secret du lit, seul encore malgré tout, le sommeil, je le sais déjà, sera long à venir, bref, mélangé de craintes et de soubresauts. Je suis confronté à la grande machine médiatique, déchaînée, qui va en surenchère, creusant dans la malhonnêteté, l'à-peu-près. Et si c'est ainsi sur un sujet mineur, qu'en est-il de tous les sujets ? Quand je vois le tremblement de terre au Guatemala, et les images qui montrent un rescapé, parce que c'est mieux que les morts, qu'y a-t-il à en penser ?
Notre conversation amoureuse s'éteint aussi faute de munitions. Je n'ai plus assez d'adrénaline pour toi.
15 janvier















2000