Diégèse


jeudi 3 mai 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Quand je relis les lignes de l'année dernière, je m'aperçois que les lignes deviennent floues en ce début de mois de mai, comme elles sont encore bien brouillées aujourd'hui. Je plonge avec envie dans l'imaginaire d'une rencontre avec toi, avec qui je joue et qui vas lire avec attention tous ces mots. Mais je ne lis rien d'autre que la perte et cet oubli qui marche et qui est à l'œuvre et qui me darde et se donne le temps vide. Alors il reste l'imaginaire de ce temps avec toi et sans toi, un rêve de paix intérieure et de soleil chanté qui ne vient cependant jamais.















Je ne sais pas encore si la rencontre donnée blesse ou réjouit mais elle inquiète les sens et le temps qui passe et tu oblitères bien des pensées. Je ne crains presque plus que tu n'appelles pas, que tu ne donnes aucune nouvelle de ce visage que je reconnais à peine et de cette voix que je découvre encore avec le ravissement des voix que l'on découvre. 
Mais il y a cette angoisse que je ne comprends pas, qui ne cède pas à la joie qui a été donnée, qui recouvre la joie qui a été donnée, qui se plaît à s'insinuer loin dans le corps et qui le tord et qui le pleure.
Je ne sais pas qui tu es et je ne le saurai pas mais je suis prêt à renoncer à toute l'aventure, à faire le malin ou le joli cœur dans des conversations sans fin qui ne conduisent qu'au temps de la vieillesse.
3 mai















2000