Diégèse | |||||||||
jeudi 22 novembre 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 692 jours (22 x 173 jours) | et son auteur est en vie depuis 15145 jours (5 x 13 x 233 jours) | ||||||||
ce qui représente 4,5692% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
La vapeur des trains vaut bien la confusion qui me fait souffrir, m'accrocher parfois à ma table pour encore savoir lire quelques lignes, espérer comprendre le temps qui passe, la fidélité à soi, l'espoir d'être un peu intelligent, compréhensif, et sans peur autre que de mourir un jour, assez vieux. La vapeur des trains vaut pour le souvenir, un peu de folklore de souvenir, l'idée de tensions qui n'existaient peut-être pas, mais qui étaient là, sans tendresse, dans une enfance désorganisée. | |||||||||
Il
n'y a plus que de l'attente, que l'hiver se donne un peu
plus de froid
pour rester au chaud dans un lit, le mien, un peu seul, un peu froid
aussi,
sans amour, sans toi, sans image de toi même. La ville se perd dans les préparatifs de fête. La ville a évité la guerre. Elle se penche sur les pauvres, les nourrit un peu, fait quelques images molles et surexposées qu'elle donne en pâture, juste avant le dîner. Je ne te reconnais pas dans ces mots durs, je ne reconnais rien. Je vais effacer tout cela de la mémoire. |
|||||||||
22 novembre | |||||||||
2000 |