Diégèse |
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vendredi
25 janvier 2002 |
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2002 |
ce
travail est commencé
depuis 756
jours (22 x 33 x 7 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 15209
jours (67 x 227 jours) |
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ce
qui représente 4,9707% de la vie de l'auteur |
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cent
huit semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Je loge a soli
200 metri
dalla centralissima Piazza Castello, ubicato in un palazzo
settecentesco.
Je craignais de devoir supporter une chambre « Liberty »,
avec ce
bleu passé qui excite cette ville âpre pourtant. Je peux
y travailler,
regardant un vieux square mais à se
coucher tard, le jour pèse sur les yeux
et
le crâne. Il rend les jours flous et met en berne tout désir.
Je ne rêvais que de lits sans bras pour m'accueillir. Quels bras?.
Je trouve ces lits là dans ce voyage italien qui, déjà,
n'en finit pas. La
montagne
trop proche pèse sur Turin et la ville se vide avec fracas le
vendredi soir, dans cette fébrilité que je connais à
Grenoble et qui aurait laissé Stendhal seul, repentant. J'avais
lu déjà, dans les augures passées que les jours de
janvier portent avec eux un maléfice particulier, celui de l'atonie,
celui du calme mort pendant lequel rien n'arrive, rien ne vient, rien
ne
se passe. Je regarde tes yeux dans
ce café sale. Je te regarde et je souris et je pense que même
ce sourire est volé à l'absence d'amour. Et
pourtant la langue italienne chante autour de moi, à peine épaissie
par les nuages denses de fumée dont se couvrent certains vieux qui
ne peuvent plus fumer que là, expulsés d'hospices tabagiquement
corrects. |
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25 janvier
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2001 |
2000 |