Diégèse


vendredi 6 juin 2003




2003
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« Le calcul des éclipses est la chose qui étonne le plus dans les recherches des Astronomes ; mais c'est parce que le spectacle en est plus frappant pour le public ; car la difficulté n'est pas plus grande que celle des autres parties de l'Astronomie. Les éclipses totales de Soleil sont surtout remarquables ; on passe dans un instant du jour le plus éclatant à une obscurité plus grande que celle de la nuit ordinaire, du moins plus sensible et plus frappante ; les chevaux sont obligés de s'arrêter dans le milieu du chemin, ne sachant où mettre le pié ; la rosée commence à tomber, par l'interruption subite de la chaleur ; les oiseaux même retombent vers la terre par l'effroi que leur cause une si triste obscurité. Il n'y a eu depuis longtemps, à Paris, d'autre éclipse totale que celle du 22 mai 1724 et il n'y en aura point dans le reste du siècle, ni même dans tout le siècle suivant, comme je m'en suis assuré pour satisfaire la curiosité de Louis XV qui désirait beaucoup le savoir. Il y aura seulement une éclipse annulaire en 1847 comme en 1748 et 1764, dans lesquelles le Soleil déborde la Lune tout autour et forme un anneau de lumière. »

Jérôme LALANDE, Directeur de l'Observatoire et inspecteur du Collège de France en 1795










6 juin














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