Diégèse


samedi 28 août 2004




2004
ce travail est commencé depuis 1702 jours (2 x 23 x 37 jours)
et son auteur est en vie depuis 16155 jours (32 x 5 x 359 jours)
ce qui représente 10,5354% de la vie de l'auteur

hier

L'atelier du texte
demain










Les Méditations métaphysiques de Descartes

Mais une fois que j'ai perçu qu'il y a un Dieu, parce que j'ai en même temps reconnu aussi que tout le monde dépend de lui et qu'il n'est pas trompeur, et que j'en ai tiré la conclusion que mes perceptions claires et distinctes sont toutes nécessairement vraies : alors, même si je ne prête plus attention aux raisons pour lesquelles j'ai jugé vrai tout cela, pourvu seulement que je me rappelle l'avoir clairement et distinctement élucidé, on ne peut avancer aucune raison contraire qui me pousse à en douter, j'ai de cela une vraie et certaine science, et non seulement de cela, mais aussi de toutes les autres choses que je me souviens avoir un jour démontrées, comme en géométrie par exemple.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Je ne me rappelle plus, quant à moi, la démonstration qui lui permet d'affirmer qu'il existe. Si je pose deux valeurs qui seraient l'existence et la non-existence, qu'est-ce qui me permet de les pondérer en décrétant que l'une est positive et l'autre négative, juste parce que je ne peux définir l'une, la première, que dans un état qui s'y rapporte. Mais cela vient détruire le raisonnement d'hier, qui voulait que la mort existât, car si je parviens à régresser avant ma naissance, je serais dans cet état de non-existence qui s'oppose à l'existence. Car, quand on n'est pas né, on n'est pas mort pour autant. Dès lors, ce qui paraît insupportable, c'est qu'il est impossible, sauf à croire en Dieu, d'avoir existé pour soi-même quand on n'existe plus.










28 août













2003 2002 2001 2000