Diégèse


samedi 11 décembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

De plus, sachant que la plupart des impies ne refusent de croire qu'il y a un Dieu, et que l'esprit humain est distingué du corps, que parce qu'ils disent que personne jusqu'à présent n'a pu démontrer ces deux points, bien que je ne sois aucunement de leur avis, mais que je croie au contraire que presque toutes les raisons apportées pour ces questions par des hommes éminents, quand elles sont bien entendues, ont la force d'une démonstration, et que je me persuade qu'on peut difficilement en trouver qui n'aient pas déjà été découvertes par d'autres, j'estime toutefois qu'on ne peut rien accomplir de plus utile en philosophie que de rechercher une bonne fois avec application les meilleures d'entre toutes et de les exposer avec tant d'exactitude et de transparence que tout le monde à l'avenir reconnaisse que ce sont des démonstrations.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Descartes remplace ainsi la foi en Dieu par la foi en la démonstration logique et raisonnable. Il s'agit donc de reconnaître que ses démonstrations sont des démonstrations. On peut donc refuser ses conclusions, mais, allant sur le terrain de la raison, il faudrait alors pouvoir démontrer que la démonstration est fausse pour réfuter ses conclusions. Il est clair, cher lecteur, chère lectrice, qu'à aucun moment, dans ma chronique cartésienne, je n'ai accepté le jeu de Descartes. En cela, ce petit jeu annuel n'est pas sérieux, ni philosophiquement, ni littérairement. Il est juste sincère, car les mots qui sont venus pour plaider face à Descartes pour un Dieu d'amour et pour un Dieu sensible, sont des paroles qui n'étaient pas formulées avant leur expression. Il s'agirait donc ici d'une critique sensible et chrétienne d'un Descartes déiste. Descartes ne dit rien de l'autre, il ne dit donc rien du Christ, qui ne nous dit le plus souvent rien d'autre que nous ne sommes que par l'attention aux autres.










11 décembre












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