Diégèse |
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mercredi
28 janvier 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1489
jours (1489 est un nombre premier) |
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et
son auteur
est en vie
depuis 15942
jours (2 x 3 x 2657 jours) |
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ce
qui représente 9,3401% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Ainsi,
je commence sans doute à connaître un peu mieux ce que je
suis ; mais il
me semble pourtant encore et je ne peux m'empêcher
de croire que les choses corporelles, dont la pensée forme les images
et que les sens eux-mêmes explorent, sont beaucoup plus distinctement
connues que ce je ne sais quoi de mon être qui ne tombe pas sous
l'imagination ; bien
qu'il soit à coup sûr étonnant
que des choses dont je remarque qu'elles sont douteuses, inconnues,
étrangères
à moi, soient comprises par moi plus distinctement que ce qui est
vrai, que ce qui est connu, bref que moi-même. |
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes |
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Mais
oui,
Descartes a raison, quel est l'intérêt de ce paradoxe ? Ce que
l'on me donne comme réalité et comme moi,
ces choses corporelles et ces choses matérielles, qui sont à
peine vraies, pourquoi alors nous aliènent-elles et nous aliènent-elles
collectivement ? Ce
que tu prends pour moi est une chose
corporelle
indistincte et ce que je prends pour toi s'échappe à chaque
instant.
Alors,
il n'y a pas grande différence entre la mort et sortir d'une pièce,
entre se taire un peu
et se taire toujours et je
vous ai rêvés aussi distinctement que j'ai pu et je suis désolé
de vous avoir manqués. |
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28 janvier
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