Diégèse


mercredi 28 janvier 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Ainsi, je commence sans doute à connaître un peu mieux ce que je suis ; mais il me semble pourtant encore et je ne peux m'empêcher de croire que les choses corporelles, dont la pensée forme les images et que les sens eux-mêmes explorent, sont beaucoup plus distinctement connues que ce je ne sais quoi de mon être qui ne tombe pas sous l'imagination ; bien qu'il soit à coup sûr étonnant que des choses dont je remarque qu'elles sont douteuses, inconnues, étrangères à moi, soient comprises par moi plus distinctement que ce qui est vrai, que ce qui est connu, bref que moi-même.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Mais oui, Descartes a raison, quel est l'intérêt de ce paradoxe ? Ce que l'on me donne comme réalité et comme moi, ces choses corporelles et ces choses matérielles, qui sont à peine vraies, pourquoi alors nous aliènent-elles et nous aliènent-elles collectivement ? Ce que tu prends pour moi est une chose corporelle indistincte et ce que je prends pour toi s'échappe à chaque instant.
Alors, il n'y a pas grande différence entre la mort et sortir d'une pièce, entre se taire un peu et se taire toujours et je vous ai rêvés aussi distinctement que j'ai pu et je suis désolé de vous avoir manqués.










28 janvier













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