Diégèse


mardi 22 juin 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Car, bien qu'elle soit incomparablement plus grande en Dieu qu'en moi, d'abord en raison de la connaissance et de la puissance qui lui sont jointes et la rendent plus ferme et efficace, ensuite en raison de son objet, puisqu'elle s'étend à plus de choses, toutefois, envisagée en elle-même, formellement et dans ses limites précises, elle ne semble pas plus grande, parce qu'elle consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne pas faire cette chose (c'est-à-dire l'affirmer ou la nier, la rechercher ou la fuir), ou plutôt en cela seulement que nous nous portons à affirmer ou à nier, à rechercher ou à fuir ce qui nous est proposé par l'entendement de telle manière que nous ne nous y sentons déterminés par aucune force extérieure.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Descartes ignore l'inconscient, ce que l'on ne peut historiquement lui reprocher et refuse sans hésitation toute idée de prédestination qui ferait de nous un projet particulier de Dieu dont nous ignorerions, à juste raison - il l'a démontré - la fin. Mais je ne comprends pas - je ne le lui reproche pas non plus car ce serait vain - comment il peut ignorer ce qui par la suite a été appelé aliénation. C'est sans doute pour cela que Descartes dans ses méditations gomme entièrement qu'il est homme parmi les hommes car s'il se représentait comme un être social, dès lors, il ne pourrait plus ignorer que sa liberté de décision est constamment entravée, non seulement par les lois et les règles mais par tout ce qui a été analysé depuis par la psychanalyse, la sociologie et l'histoire ; au moins.










22 juin













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