Diégèse


mardi 16 novembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

De plus, les facultés de vouloir, de sentir, de connaître, etc. ne peuvent pas être dites ses parties, parce que c'est un seul et même esprit qui veut, qui sent, qui connaît. tout au contraire, je ne peux penser aucune chose corporelle ou étendue sans qu'il me soit facile de la diviser par la pensée en parties, et sans que j'aie par là l'intellection de son caractère divisible. Cette seule remarque suffirait à m'enseigner que l'esprit est tout à fait différent du corps, si je ne le savais pas déjà assez par ailleurs.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





C'est bizarre ce « si je ne le savais pas assez par ailleurs ». Descartes saurait donc des choses en dehors de sa démonstration présente ? C'est contraire au parti pris des Méditations par lequel il pose qu'il va réétudier et remettre en cause tout ce qu'il croit savoir. Ainsi, au détour d'une phrase, par antiphrase, Descartes livre sa difficulté à penser les liens entre l'esprit et le corps. Et puis, la divisibilité de l'esprit, je la connais, moi, assez par ailleurs, pour pouvoir excuser Descartes de ses frilosités.










16 novembre













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