Diégèse


jeudi 24 novembre 2005




2005
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On nous avait dit, on avait même appris et l'on s'en souvenait, on s'en souvenait très bien, que le mot « philosophie » venait de la langue grecque, de l'ancienne langue grecque et que cela voulait dire « qui aime la sagesse ». On pouvait même penser que celui qui « aime la sagesse », parce qu'il est raisonnable, parce qu'il est humain, parce qu'il est humain humain, parce qu'il aime la sagesse, donc, recherche la sagesse. S'il aime la sagesse et ne recherche pas la sagesse, on ne comprend plus bien à quoi sert le philosophe. Et comment dit on en grec, dans l'ancienne langue grecque « qui n'aime pas la sagesse ? »

Alain Finkielkraut dans le journal nous livre ses pensées, ses mauvaises pensées, toutes ses mauvaises pensées, un regard mauvais sur le monde, un mauvais regard, pétri de mauvaises intentions. Il a pourtant mis à sa boutonnière toutes ses décorations. Il dit qu'il est philosophe. Qui le dit ? Mais il n'a pas le droit, mais on ne lui laissera pas le droit, jamais, d'utiliser, d'instrumentaliser le malheur, l'immense malheur, l'immense douleur du peuple juif, la shoah, pour se protéger lui-même de ses propres accès de bêtise, ses accès de populisme, son amateurisme.

Alain Finkielkraut. On ne sait plus qui c'est. Déjà.










24 novembre











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