Diégèse


mercredi 2 août 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
Il y a toujours cette chanson dans l'air, cette chanson qu'il faudrait écrire pour que les personnages puissent chanter et pour que Gustav puisse chanter, surtout Gustav, puisque c'est le personnage central, le personnage « centralisé », mis au centre, mis au point central du texte, de force, pour laisser Mathieu et Noëmie le regarder, pour leur laisser encore un sujet de conversation, une motivation.
Gustav : ce serait une chanson sur la ville, ce serait une chanson de ville comme on dit un rat des villes, un costume de ville.

Noëmie : ce serait comme une ville nouvelle, une ville avide d'étrangeté.

Mathieu : mais il faut dire quelque chose. Est-ce que ce serait une chanson politique ? Est-ce que ce serait une chanson d'amour ? Est-ce que ce serait les deux ? Est-ce que ce serait une petite chanson ou une chanson fleuve ? Ce serait Paris. Ce serait une chanson sur Paris.

Noëmie : il te faudrait une chanson-fleuve.






après le texte
Paris mérite une chanson fleuve, la ville Seine mérite bien, vaut bien une chanson fleuve et ce pourrait être une chanson d'amour politique, et ce pourrait être cela. Ce serait une chanson sur les attaques permanentes contre l'imaginaire subies lorsque l'on marche dans une ville, lorsque l'on marche dans Paris, puisque c'est Paris. Et ce pourrait être une chanson qui prenne appui sur toutes les chansons sur Paris qui ont déjà été écrites, qui ont déjà été chantées et qui sont aussi parfois des chansons politiques et qui sont aussi parfois des chansons d'amour.










2 août










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C'est l'imaginaire que l'on privatise. Une claire perception. Être à l'heure. Comme une ville nouvelle, avide d'étrangeté. Je me demande où est la fraîcheur. Des aventures insoupçonnables.