Diégèse | dimanche 27 août 2006 | ||
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2006 | |
ce qui représente 14,3982% de la vie de l'auteur | |||
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L'atelier du texte | demain |
Séquence 34 |
| le texte | après le texte |
S'il fallait écrire un texte, s'il fallait vraiment écrire un texte, pour de bon, il faudrait repartir, il faudrait partir de Descartes et de ses Méditations. C'est un des fils conducteurs du texte. C'est aussi ce qui pourrait en faire la structure, l'infrastructure, l'armature, ce qui l'armerait comme on arme du béton. Cela pourrait commencer et se terminer par Descartes. | Gustav
: soit. Nous sommes
des personnages mortels. Mais pourtant nous existons.
Mathieu : je me souviens avoir souvent tenu pour vraies et certaines bien des choses que peu après d'autres raisons m'ont conduit à juger fausses. Noëmie : Descartes. Mathieu : René Descartes. Noëmie : les Méditations métaphysiques. Gustav : encore. Tout aussi bien, nous ne sommes pas mortels puisque nous sommes des personnages. Notre mortalité est une fiction. |
Il faudra pourtant bien revenir au texte et puis, une fois revenu, l'écrire. Il faudra donc bien écrire un texte. En fait, il faudra donner un texte aux personnages, qui, comme l'a indiqué, comme l'a précisé Harold Pinter, existent bien en dehors du texte. Le texte sera écrit autour des personnages. |