Diégèse


mardi 4 avril 2006




2006
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hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Qu'est-ce qu'il y avait au commencement ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir au commencement ? Que faisait Mathieu juste avant que le texte commence et pourquoi Gustav était-il derrière le canapé ? Je pourrais poser ces mêmes questions, les poser chaque jour et il n'y aurait sans doute aucune réponse car il n'existe rien du texte avant le texte, car il n'existe rien. La didascalienne peut, si elle le souhaite, si elle l'accepte, donner des indications sur ce qui se passait, sur ce qui s'est passé avant le texte, avant que Mathieu, sur le canapé, caresse les veines de son cou, de son propre cou. C'est là tout le rôle de la didascalienne.
Noëmie : je vous propose trois possibilités. Je ne peux pas davantage, ce ne serait pas contractuel. Je vous propose trois possibilités de didascalies qui précisent ce qui se passe avant le texte, ce qui se passe avant le spectacle. Gustav, tu choisiras, ou Mathieu choisira et ce sera fixe, et ce sera fixé. Trois didascalies au choix.

Gustav : ce sera long ? Ça va être long ? 

Noëmie : pas très long ni très douloureux, ni même très agaçant.

Gustav : trois didascalies pour une didascalienne. C'est bien. C'est un bon contrat. Il y a de la qualité et j'aurais pu trouver une didascalienne à mono didascalie, une didascalienne qui enferme, qui clôt, qui clôture, qui enserre le récit, qui le canalise. Mais toi tu laisses le choix, mais ce choix, ce fait de choisir, je crains cependant que ce soit fatigant. tu ne crois pas ? 

Noëmie : je m'arrête sur simple demande, en recommandé avec accusé de réception.





après le texte
Mercredi, jeudi, vendredi : trois didascalies différentes qui éclairent différemment, qui éclairent ou qui assombrissent le texte en présentant ce qui ce serait passé avant, avant le texte, avant la scène. Mais cela n'a aucun sens car dès que les didascalies seront venues, seront là, elles seront dans le texte et non plus avant le texte, avant. Mais elles seront trois. C'est rassurant de savoir qu'elles seront trois, dans cette fatigue du printemps. Elles seront trois. C'est rassurant. Mercredi : première didascalie et ainsi de suite jusqu'à jeudi où je peux commencer à penser à la fin de la séquence, à préparer la fin de la séquence. Je suis fatigué et je dois donc planifier. C'est rassurant.










4 avril










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Abrutissement. Cette idée qui me donne à voir moi-même à moi-même. Donc, la violence. Je me fais briller les yeux avec un peu de citron. Des histoires hasardeuses et entrecroisées mais jamais vraiment engageantes. Herminien.