Diégèse | |||||||||
jeudi 28 décembre 2006 | 2006 | ||||||||
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hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Ils sont encore là.
Ils sont encore là aujourd'hui, demain et après demain et
le jour d'après, encore. Cette séquence va durer un jour
de plus que toutes les autres séquences. C'est la loi implacable
des intervalles. Ce sera donc une séquence de huit jours et non
de sept jours. Oui, c'est vrai, je fais durer. Je fais attendre le texte. J'ai du mal à me mettre en mots, à me mettre en phrases. J'ai du mal à rejoindre les personnages. C'est juste une question de fatigue. C'est juste un peu de fatigue. |
Noëmie :
on dirait
une chanson. J'ai
l'impression
d'avoir déjà entendu cela dans une chanson. C'est une
chanson chantée par une femme. Je ne me rappelle pas quelle femme.
Nous souviendrons-nous de nous ? Oui, c'est une chanson. Mathieu : c'est bien une chanson. Les chansons évitent que les jours glissent vers des phrases sans suite. Les chansons évitent que les jours partent pour des voyages imaginaires qui n'aboutissent jamais. Les chansons se souviennent toujours de nous. |
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après le texte | |||||||||
Ils ont réussi quand même à parler un peu. Je n'ai aucune idée de ce qu'ils disent. Je n'ai aucune idée de ce qu'ils peuvent dire. Je ne sais pas si le texte provoque quelque imaginaire. Mais ils ont réussi à parler et c'est le plus important. | |||||||||
28 décembre | |||||||||
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L'imaginaire géolocalisé. | Il ne leur sera pas facile d'objecter rien qui presse. | Combien sont nombreuses les choses fausses. | Ne plus partir que pour des voyages imaginaires. | Le jour glisse vers des phrases sans suite. | Ces rencontres de hasard. |