Diégèse


mardi 25 juillet 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2398 jours (2 x 11 x 109 jours)
et son auteur est en vie depuis 16851 jours (3 x 41 x 137 jours)
ce qui représente 14,2306% de la vie de l'auteur

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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
La vie des personnages est ouverte et je dois considérer leurs idées. C'est bien ce que propose le matériel glané les années précédentes et je mets quant à moi, je mets moi, l'auteur, des lunettes bleues opaques pour observer sans voir l'éclipse des personnages, l'éclipse de la fiction, l'absence complète de direction. Je pense que je ne suis pas bien réveillé.
Mathieu : la mer... Tu te souviens de ce soir, le soir des chiens, le même soir où tu marchais avec toute la lenteur possible pour ne pas alerter les chiens, le même soir où tu n'as pas marché assez lentement, suffisamment lentement, avec suffisamment de lenteur.

Gustav : il y avait les chiens.

Mathieu : il y avait les chiens.

Gustav : je devais marcher lentement, avec suffisamment de lenteur.

Mathieu : pour ne pas alerter les chiens.

Gustav : suffisamment lentement

Mathieu : c'était au bord de la mer. La mer...





après le texte
Les chiens... Je sais que c'est un hommage, que c'est un hommage rendu à Koltès, non pas au Koltès de mon âge adulte mais au Koltès de mon adolescence, au Koltès vivant, au Koltès qui me donne envie d'écrire et qui m'envoie me battre avec des personnages, et qui m'envoie me battre.










25 juillet










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Je pense que je ne suis pas bien réveillé. Je dois considérer leurs idées. Des lunettes bleues opaques. Je marche avec toute la lenteur possible pour ne pas alerter les chiens. Sa sœur d'oasis. La vie était ouverte.