Diégèse


vendredi 30 juin 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2373 jours (3 x 7 x 113 jours)
et son auteur est en vie depuis 16826 jours (2 x 47 x 179 jours)
ce qui représente 14,1032% de la vie de l'auteur
trois cent trente-neuf semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Il pourrait y avoir l'ébauche d'une accalmie. Il pourrait y avoir un sourire, un petit sourire, un commencement de sourire entre les personnages. Et les personnages ne porteraient sur ce sujet aucun jugement. Et les personnages quitteraient ainsi le désespoir et la désespérance. Je ne sais pas s'ils vont accepter une trêve.
Noëmie : si vous n'obéissez pas à mes didascalies, je ne sers à rien. Je démissionne.
Gustav : Gustav regarde Noëmie et l'on pourrait presque distinguer sur son visage triste un sourire espiègle.
Noëmie : Bravo ! c'est le signe que tu vas mieux. C'est le signe que tu retrouves le fil des choses, le fil du sens.
Mathieu : Noëmie saute au cou de Gustav et l'embrasse vivement et chaleureusement.
Gustav : et dans la réalité, qu'est-ce qui se passe ?





après le texte
« Et dans la réalité, qu'est-ce qui se passe ? » Cette phrase, cette réplique, à l'apparence anodine, laisse poindre la possibilité d'une didascalie en creux, d'une didascalie dédoublée, éclipsée, d'une absence de didascalie et alors, sur la scène, les corps font autre chose que ce qui s'écrit. Les corps font bien autre chose.










30 juin










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Les mots de désespoir, les mots de désespérance.
Ne porter sur ce sujet aucun jugement. La nuit de l'éclipse dédouble la nuit. Mélangés par la peur de se perdre, par l'ennui de devoir se perdre. Il aurait fallu encore plus de tendresse. J'ai cru déceler chez lui un sourire presque espiègle.