Diégèse


mercredi 17 mai 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
L'espace qui emmène et qui tord, c'est la scène et c'est aussi la scène de la scène et la scène de la scène de la scène et ce jusqu'à l'infini des temps, jusqu'à l'infini du jeu. C'est une scène sans tendresse, c'est une scène avec une tendresse impossible. Est-ce qu'il existe une scène qui ne dit pas l'impossibilité de la parole, de l'échange, du dialogue ? Pourquoi les comédiens doivent-ils toujours être seuls ?
Gustav : je n'ai tué personne, ni ici, ni là-bas, ni ailleurs. J'ai un alibi. J'ai l'alibi parfait. Je calculais les périodes orbitales de la planète, je calculais l'éclipse, l'éclipse totale.

Mathieu : tu pars demain.

Noëmie : tu pars demain.

Gustav : vous ne connaissez pas ce voyage. Vous ne connaissez pas le voyage de l'éclipse. C'est un espace. C'est un espace qui tord, qui emmène. Je n'ai tué personne. Et si j'ai tué, il est impossible de retrouver l'arme. Il est impossible que ce soit avec un pistolet.

Mathieu : tu pars demain.

Noëmie : tu pars demain.





après le texte
Il s'agirait donc d'une expulsion ou il s'agit encore du voyage. Le monde des personnages ne serait ainsi que deux espaces inconciliables, l'espace de la scène en abyme et l'espace du voyage qui n'est pas un espace. Bergson dirait que l'on ne peut pas justement penser, ni en opposition, ni en rapprochement ces deux notions car il s'agit de mixtes et qu'il y a là une erreur de méthode. Mais je ne sais pas bien ce que dit Bergson.










17 mai










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Entre 3 et 6% des chats et des chiens australiens sont sous antidépresseurs. L'unicité du Dieu mathématique. Vérifier l'égalité des périodes orbitales de la planète. Les sortilèges ne parviennent plus à faire renaître la tendresse. Tu pars demain. Cet espace qui t'emmène et qui te tord.