Diégèse


vendredi 26 mai 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2338 jours (2 x 7 x 167 jours)
et son auteur est en vie depuis 16791 jours (3 x 29 x 193 jours)
ce qui représente 13,9241% de la vie de l'auteur
trois cent trente-quatre semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Les personnages, les trois personnages n'ont pour seul passé que le passé de leur texte, du texte, du texte passé depuis le début et la nostalgie qui est diffusée dans les textes qui servent de mine de matériels, de matériaux ne les atteint pas. C'est sans doute parce que cette nostalgie ne concerne pas l'auteur en tant qu'il est auteur de ce texte mais la personne de l'auteur en tant que mine de matériels pour ces textes qui servent de mine de matériels pour ce texte qui servira de matériel pour autre chose, ailleurs, dans un autre temps.
Mais c'est l'intrusion du corps qui m'étonne.

Gustav : where could it be ? C'est donc ici. Where else could it be ? C'est donc ici et maintenant. When could it be ? Tous les jours partent à l'envers de ce moment, de ce moment ici et maintenant et peut-être que notre révolte se révolte contre le passé, contre le passé qu'on nous fabrique, contre la fabrication de notre passé.

Mathieu : et le monde effaré / par ses affaires agitées...

Noëmie : six plus sept. Plus sept syllabes. 

Mathieu : huit. af - faire - za- gi - tées.

Noëmie : rit des personnages éclipsés.

Mathieu : neuf. per - so - nna - ge - zé - clip - sés.

Noëmie : c'est incrémental.

Gustav : ça suffit. J'ai décidé de dire quelque chose. Vous n'allez pas rester dans ce texte, dans votre texte, au chaud douillettement dans votre texte. Il faut retrouver les traces du monde. Est-ce qu'il y aura un seul événement qui se souvienne de nous ?





après le texte
Je ne sais pas s'il y aura un seul événement qui se souvienne de ces personnages, des traces de ces personnages, qui jouent et qui refusent de faire le saut, de prendre le risque de l'événement au cœur de leur rôle, au cœur de leur présence dans un texte qui pourrait ensuite s'incarner autrement, dans des comédiens et une comédienne, dans une comédienne et deux comédiens. Et je ne sais ce qui retient de faire venir un quatrième personnage, sinon les traces du passé, les lignes tracées du passé et pourtant un quatrième personnage viendrait semer le trouble et serait en lui-même, une séquence, un événement et ce serait incrémental.










26 mai










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Pas le temps de retrouver les traces du monde. Le monde effaré par ses affaires agitées. Note : ce renseignement est à 00 par défaut. Tous les jours partent à l'envers de ce moment-là. Un seul événement qui se souvienne de notre rencontre. Mais c'est l'intrusion du corps qui m'étonne.