Diégèse


dimanche 5 novembre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2501 jours (41 x 61 jours)
et son auteur est en vie depuis 16954 jours (2 x 72 x 173 jours)
ce qui représente 14,7517% de la vie de l'auteur
deux mille quatre cent vingt-deux semaines de vie
hier

L'atelier du texte
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Séquence 44








avant le texte
le texte
Les personnages peuvent désormais parler de leur corps. C'est la dernière semaine pendant laquelle ils vont pouvoir parler de leur corps. C'est la toute dernière semaine pendant laquelle ils vont pouvoir parler de leur corps. Et je peux écouter le désir des personnages de parler de leur corps. Et je peux les écouter. Et je peux écouter leur désir. Et je peux écouter des mots et des projets. Je peux écouter leur voix qui marche avec des cris, qui marche avec les cris.
Noëmie : je sais pourquoi je suis là. C'est écrit. Je sais pourquoi Mathieu est là. C'est écrit. Et Mathieu sait pourquoi il est là. C'est écrit. Mais je ne sais pas quel est le sens de ta présence. Noëmie s'adresse à Gustav.

Gustav : tu as donc décidé de reprendre les didascalies.

Noëmie : Noëmie s'adresse à Gustav et le regarde avec insistance, presque avec cruauté.

Gustav : c'est ce qui est le plus difficile dans le jeu du comédien, lorsque les didascalies indiquent que quelque chose se passe presque, ou bien se passe à peine.





après le texte
Et les personnages ne parlent pas de leur corps. Ils reprennent le jeu. Ils reprennent le jeu de théâtre ou le jeu théâtral ou le jeu théâtralisé. Ils reprennent leur jeu, car c'est bien ce qui donne sens à leur présence. C'est écrit.










5 novembre










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Tombé à cause de son système rhétorique. Il arrive que mes jugements soient faux. Le sens de ta présence. La voix qui marche avec les cris. J'écoute des mots et des projets. Je ne me demande plus pourquoi ta voix me cisaille.