Diégèse


mercredi 27 septembre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2462 jours (2 x 1231 jours)
et son auteur est en vie depuis 16915 jours (5 x 17 x 199 jours)
ce qui représente 14,5551% de la vie de l'auteur

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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
Il est facile, il est assez facile de choisir dans les matériels des années précédentes, parmi les matériels accumulés, amassés les années précédentes, ceux qui reflètent l'état permanent de tristesse et de déception de celui qui est supposé être auteur. Car il y a bien un auteur. Car il y aurait bien un auteur et cet auteur aurait déjà manipulé cet état de tristesse, cet état de déception pour en faire des lambeaux de textes qu'il s'agissait alors d'agencer.
Mathieu : ce serait supposer qu'il y a un corps qui correspond aux voix, à toutes les voix que j'entends dans ma tête, ces voix qui ne sont pas ma voix et qui me disent des choses contradictoires, qui portent la contradiction. Il y a la voix et il y a les corps et les voix et les corps fonctionnent indépendamment, entièrement indépendamment, en toute indépendance.

Gustav : tu ne crois pas à la nature des choses.

Mathieu : je ne crois pas à la nature des choses.

Noëmie : et tous les autres jugements concernant les objets des sens me semblaient aussi avoir été des enseignements de la nature...

Mathieu : Descartes peut dire ce qu'il veut. Je ne le crois jamais.





après le texte
Je suis toujours amusé quand je vois, quand je m'aperçois que Descartes, que le rôle de Descartes est central, devient central dans ce qui se dit, dans ce qui se fait dans le texte, dans ce qui s'écrit et qui veut s'écrire. Je suis toujours amusé, étonné de voir que je n'avais pas prévu que ce travail si tendu, si patiemment ennuyeux autour de Descartes reviendrait vivifié par des personnages. Je n'aurais jamais pu l'imaginer.










27 septembre










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Il faut serrer les rangs. Et tous les autres jugements concernant les objets des sens me semblaient aussi avoir été des enseignements de la nature. Les éclats de lumière. Je m'étais arrêté trop longtemps sur la route à regarder les nuages lenticulaires qui se formaient là bas. Et les journées passent, qui ne disent que les jours qu'il faut bien passer, pas ensemble, dans une répétition sans bornes de fadeurs, de doutes mous et de manque. J'ai le sentiment que tout était avant.