Diégèse


dimanche 27 avril 2008




2008
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La littérature
La photographie
Il semble évident que cette partie du dialogue se situe en avion, dans un avion.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

Que fais-tu de ces journées sans jour ?








Je garde l'expression « journée sans jour. » Les journées en avion sont des journées sans jour. Je joue avec des mots que je choisis. Ce sont aujourd'hui des variations sur la gravité... grave, gravir. Et toi, Noëmie, que fais-tu ?



Je réfléchis aux oxymores. Aujourd'hui : solide et fluide.

Dans l'avion, je me rappelle tout ce que je dois savoir pour vivre de nouveau en France. Je voudrais voir des photographies de la France pour rééduquer ma mémoire dévoyée.





Je tâcherai bientôt de retrouver quelques-unes de ces photographies sur mon ordinateur. Je te montrerai des photographies de Paris juste avant d'arriver, des photographies avec des drapeaux.



Je voudrais des photographies de l'été, de Paris l'été. On va vers l'été, on retourne vers l'été.







Quand je lâche les oxymores, je retrouve l'oxymore absolue : l'amour. L'idée la plus distincte, c'est l'idée d'amour.











27 avril








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Grave, gravir. On va vers l'été, on retourne vers l'été. Solide et fluide. L'idée la plus distincte, c'est l'idée d'amour. Dévoyée. Dans l'avion, je me rappelle tout ce que je dois savoir pour vivre de nouveau en France. Je tâcherai bientôt de retrouver quelques-unes de ces photographies. Que fais-tu de ces journées sans jour ?