Diégèse


mercredi 2 janvier 2008




2008
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La littérature
La photographie
C'est la difficulté des premiers jours de l'année, quand le protocole d'écriture n'est pas encore bien fixé, quand les personnages sont encore pris par le sommeil, quand le rythme des jours n'est pas encore assuré. Les personnages ont pris le train de nuit pour aller à Marseille. Ils sont donc arrivés à Marseille. Ils sont assis à une terrasse de café sur le vieux port, à proximité de l'hôtel Hermès.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Je me rappelle que ce sont d'abord les veines de ton cou qui t'ont caractérisé. Je suis arrivé en scène plus tard, avec une autre partie de mon anatomie. Noëmie est arrivée d'abord par sa voix. Je l'avais voulu ainsi.





Je ne me rappelle pas. Je ne me rappelle pas les veines de mon cou. Je ne me rappelle surtout pas qu'elles puissent avoir suscité une émotion. Je ne crois pas qu'elles aient pu alors agir comme signes d'une émotion. Les signes ne sont jamais certainement des signes.






Je n'en sais rien, je n'étais pas là. Je me préparais à entrer. Je me préparais à venir.






Vous pourriez aussi regarder autour de vous. Vous oubliez cet alignement caractéristique des villes reconstruites. Je ne vous connais pas bien encore. Je crois comprendre cependant que toute brève échappée du désir de l'un d'entre-vous se heurte au silence  des autres. Je ne vais pas jouer avec vous à ce jeu-là. Je ne suis pas là pour ça.
















2 janvier







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Les signes ne sont jamais certainement des signes. Cette brève échappée du désir se heurte au silence. Il n'est cependant pas certain que le siècle en son ensemble sera marqué par cette catastrophe. Il semble impossible que des vérités si transparentes encourent le soupçon de fausseté. Les veines de leur cou dessinent l'émotion. La folie même de celui qui regarde le monde sans rien en vouloir. Le long récit de fins, de fermetures et d'impasses. Les promeneurs étaient silencieux.