Diégèse


jeudi 10 janvier 2008




2008
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La littérature
La photographie
Ils vont peut-être trouver leur rythme. Pour le moment, ils sont encore à la peine. Ils s'installent.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

J'ai beaucoup marché dans la Villa. Je m'y suis assis. Je m'y suis assis aussi. Je me suis levé avant l'aube et j'ai laissé venir les couleurs du réveil. J'ai éprouvé combien les corps peinent à habiter cette architecture de galets et il faut, et il faudrait tellement de jeunesse pour continuer, ici, de se mouvoir dans un désir en vagues aiguës. Je suis resté assis. Quant à moi, j'ai déjà dit n'avoir aucun sens ni aucun corps.






C'est toujours toi, Mathieu, qui en premier aime jouer avec Descartes, avec les citations de Descartes. Quant à moi, je sais que tu as un corps, si je ne suis pas certaine que tu as des sens. Ta disparition permanente me fatigue. Mais cette fatigue restera cachée. Je n'en dirai plus rien. Je ne t'aiderai pas à retrouver les jours de fièvre, à retrouver ton corps.






Je ne sais pas de quoi vous parlez.










10 janvier








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La peine. Cette fatigue restera cachée. La terre tinte dans l'univers. Mais j'ai déjà dit n'avoir aucun sens ni aucun corps. Il laisse venir à lui les couleurs du réveil. Je me rappelle les jours de fièvre. Ce corps là continue de se mouvoir dans un désir en vagues aiguës. La rencontre que j'aurais redoutée n'a pas eu lieu.