Diégèse


vendredi 25 janvier 2008




2008
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La littérature
La photographie
Je vais les laisser faire. C'est encore le plus facile. Je vais les laisser faire sans me demander, sans jamais me demander et sans me demander jamais, jamais plus, si cela avance.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.



Ce n'est pas le soleil.






Ce n'est pas le soleil.

Je ne sais pas, je ne peux pas savoir si j'incarne mon personnage et si je suis même un personnage. Mais je sais avec Descartes que je suis une chose qui pense. « C'est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent ». La question de l'incarnation est d'une autre nature.



Nous pourrions nous contenter de nous promener dans Turin. Nous oublierions un peu la montagne trop proche qui pèse sur la ville.














25 janvier








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Juste un moment d'inattention, l'image. Et le temps passe, la conjuration de la fébrilité de la ville fait son œuvre, et l'on ne sait plus rien. Les oranges encore sur l'arbre et une palme dans le ciel ajouré qui noircissait. C'est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent. Une fébrilité qui laisserait Stendhal seul, repentant. La montagne trop proche pèse sur Turin. Je me rappelle cette promenade le soir, revenant d'une soirée presque manquée. Est-ce que tout cela avance ?