Diégèse


vendredi 14 mars 2008




2008
ce travail est commencé depuis 2996 jours (22 x 7 x 107 jours)
et son auteur est en vie depuis 17449 jours (17449 est un nombre premier)
ce qui représente 17,1700% de la vie de l'auteur
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La littérature
La photographie
Je ne sais pas encore si les personnages, cette année, vont être sensibles au printemps. On fait commencer le printemps le 21 mars, et pourtant, il est assez évident que le printemps commence, que le printemps doit commencer le 14 mars. C'est donc aujourd'hui. Que vont faire les personnages d'un printemps qui commence le 14 mars ?
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
J'ai choisi, peu à peu, de jeûner cette journée, de sentir monter en moi le gris de la faim puis le calme et enfin les tremblements du manque de sucre.





La faim peut venir en effet comme le printemps. Le printemps avance doucement, les températures grimpent doucement, la sève des arbres remue doucement, le vent s'adoucit encore doucement. La faim peut venir doucement.



Et il y a toujours la possibilité de l'ombre.







Le printemps est un enseignement de la nature. Quand je dis ici que c'est un enseignement de la nature, j'entends seulement que je suis porté par une certaine impulsion à le croire, et non point que quelque lumière naturelle m'en montre la vérité.

Mais ce n'est pas vraiment le printemps. Comment veux-tu que je puisse croire encore qu'il peut y avoir de l'amour et de la tendresse qui seraient là ?









Et il y a toujours la possibilité de la littérature. A Fiuggi encore, je pense à toi dans les brumes du Palazzo Fonte. Et le tour est joué.










14 mars








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Il y a toujours la possibilité de l'ombre. On fait commencer le printemps le 21 mars, et pourtant, il est assez évident que le printemps commence, que le printemps doit commencer le 14 mars. Le printemps avance doucement, les températures grimpent doucement, la sève des arbres remue doucement, le vent s'adoucit encore doucement. Quand je dis ici que c'est un enseignement de la nature, j'entends seulement que je suis porté par une certaine impulsion à le croire, et non point que quelque lumière naturelle m'en montre la vérité. J'attends toujours le réveil immense de ton amour. À Fiuggi encore, je pense à toi dans les brumes du Palazzo Fonte. Comment veux-tu que je puisse croire encore qu'il peut y avoir de l'amour et de la tendresse qui seraient là ? J'ai choisi, peu à peu, de jeûner cette journée, de sentir monter en moi le gris de la faim puis le calme et enfin les tremblements du manque de sucre.