Je
ne
connaissais pas Gustav.
Je connaissais son nom, comme tout le monde ou presque dans ce pays. Je
savais qu'il était comédien
et je savais même que l'on
écrivait et que l'on disait de lui qu'il était une star. J'avais vu son visage sur
les affiches publicitaires des kiosques à
journaux. J'avais vu son visage sur les affiches de film et même
sur des affiches de théâtre. Je crois même l'avoir vu
un jour au journal de 20 heures sur une des chaînes qui servent encore
le culte du journal de 20 heures. Je ne m'étais pas particulièrement
intéressé à lui ni à ses prestations de comédien.
Je ne savais rien de ses amours, rien de sa vie de star. Je n'avais
surtout
pas suivi ce que les médias appellent souvent une « descente aux
enfers ». Entre le moment où l'on m'a proposé ce contrat d'un
genre particulier et le premier rendez-vous, je me suis renseigné.
J'ai compris assez vite que je devrai l'aider à acquérir
de nouvelles compétences de vie.