Diégèse
Le texte en continu
mardi 6 avril 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3749 jours (23 x 163 jours)
et son auteur est en vie depuis 18202 jours (2 x 19 x 479 jours)
ce qui représente 20,5966% de la vie de l'auteur

hier

L'atelier du texte
demain










« Donc dans le haïku, ni érotisme ni appel à l'autre. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 février 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que la solitude n'est solitude que par les interruptions que tu provoques, ces intermèdes qui mêlent un peu de corps, un peu de tendresse et de caresse et parfois quelques instants de désir clos par le plaisir, avec impatience et presque avec colère.
Il fait grand jour sur ton corps éloigné et parfois dans un geste bref, au creux du temps, furtivement, dans un peu de lumière, je me souviens.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
La force du haïku ne réside pas dans ce qu'il ne fasse jamais « appel à l'autre » mais bien dans ce qu'il n'en dénonce jamais ni l'absence ni le manque. Se situant au delà des marchandages du désir, il est ainsi jouissance pure.










6 avril






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000

Il faut laisser la poussière recouvrir les yeux, le corps tout entier, comme dans le voyage.





... avec le brin de solitude qui fait regretter de ne pas avoir d'écharpe. Je voulais voir ton corps dans cette lumière grise, avancer vers moi avec un peu de tendresse chaude... ... puis le sommeil, parfois interrompu de façon brève, d'un œil ou d'un étirement.