Diégèse | vendredi
23 avril
2010 |
Le texte en continu | |
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auteur est en vie
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2010 | |
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Roland
Barthes - Collège de
France - séance du 17 février 1979 "La poésie ce serait en somme le langage du réel, en ce qu'il ne peut plus se diviser ou ne s'intéresse pas à se diviser davantage." |
Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | ...puis ce que j'écris. |
Je
retiens l'obscurité de l'angoisse, comme l'obscurité de l'amour, comme
l'obscurité de ce temps distendu et désolé, de ce temps qui court à sa
perte, accroché encore à l'évanouissement du souvenir. |
Si
je suis Barthes et si la poésie est bien ce "langage du réel en ce
qu'il ne peut plus se diviser" et si je rappelle alors quelques notions
de linguistique structurale, la poésie serait ainsi l'agencement
articulé d'éléments indivisibles qui renverraient chacun à un moment
lui même unique et indivisible. Chacun de ces moments définirait un
accès possible à "l'un", ce qui précède, englobe et sublime toute idée
d'existence et toute idée d'essence, un "satori". |
Et la danse obscure danse, crisse d'amour à la caresse transparente. Et la danse nocturne danse, force l'amour au temps rivé. |