Je
retiens que c'est le mauvais jour et que c'est ainsi chaque année,
qu'il faut l'accepter dans l'attente du solstice, que c'est une montée
vers le solstice et qu'il faudrait en
conséquence se contenter de
psalmodier en prenant garde au froid, au vent et aux esprits mauvais.
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Des
critiques littéraires, Barthes dit qu'ils ont « tout le
contraire » de
besoin des livres. Qu'est-ce que le contraire d'en avoir besoin ? En
avoir suffisamment ou en avoir assez ? Sans doute, le critique,
peut en
avoir assez des livres, sauf s'il est fétichiste ou collectionneur, ce
qui est la même chose. Je me demande pourquoi Barthes porte cette
charge sur le critique. Sans doute parce que celui qui écrit
« sur" sans
pour cela faire lui même un travail de création - ce qui est
réservé
aux plus grands critiques - celui-là, pour Barthes, usurpe quelque
chose de l'ordre de l'écrire.
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Ce
soir dans la chaleur artificielle à l'artifice même de notre désir. |