Diégèse
Le texte en continu
dimanche 28 février 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3712 jours (27 x 29 jours)
et son auteur est en vie depuis 18165 jours (3 x 5 x 7 x 173 jours)
ce qui représente 20,4349% de la vie de l'auteur
deux mille cinq cent quatre-vingt-quinze semaines de vie
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« Un peu d'écriture sépare du monde, mais beaucoup y ramène. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 13 janvier 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens la réticence, cette réticence à tout appliquée qui est une réticence à la doxa mais qui est aussi une réticence à la banalité et en cela une pose de distinction. Réticence à l'écriture d'une histoire, réticence à me mêler au monde, réticence à la violence de la chair, à la passion de la chair, réticence à ton amour.
Et ce serait passé. Ce serait fini, la tempête de ton souffle, la violence de ma caresse. Et ce serait fini, mon souffle à ton souffle perdu, à la douceur brusque de l'amour.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Je retiens que j'ai entendu le vent et je retiens le temps qu'il fait, le temps de tempête, le temps de catastrophe. Je lis les communiqués comme en temps de guerre on lit les communiqués de guerre. Je regarde les images de la tempête comme on regarde des images du front, poussant la curiosité un peu au delà de l'acceptable, au delà de l'information, au delà de la seule information et déjà vers l'histoire, déjà vers une histoire, déjà vers le drame, vers cette obligation du dramatique dans l'information.










28 février






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
... des personnages sans fiction, des personnages sans histoire, des personnages sans amour.
Quelle serait l'obligation, l'ardente obligation de faire « histoire » ?



... j'imaginais ta main qui caresse...
29 février








2008


2004


2000

Il n'y a pas de temps ordinaires.






... ennuyé et engoncé par ton amour qui ne peut me couvrir entièrement...