Diégèse
Le texte en continu
samedi 17 juillet 2010




2010
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« Le plaisir comblé de la lecture, en tant qu'il n'est pas travaillé par le tourment d'en faire autant. Ça, c'est "voluptia". »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens qu'il est possible d'aller chercher de l'écriture dans les histoires et d'aller chercher des histoires dans les traditions rencontrées au long des voyages. Mais c'est un fantasme. Les seules traditions rencontrées pendant les voyages sont sous forme d'anthologie que l'on peut acheter, de chez soi, dans n'importe quelle librairie en ligne. Alors, où aller chercher des histoires ? Dans l'écriture. L'écriture fait histoire. Il suffit de commencer et l'histoire se met en place, déjà porteuse de sa fin et insouciante de sa fin.
Je vais te voir et nous reprendrons nos conversations et nos promenades. Je vais encore guetter le bord de tes lèvres et ton cou désolé de soleil.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Le plaisir comblé de la lecture, cette définie par Barthes, il 'est cependant pas possible de l'atteindre avec n'importe quel texte. Le genre du texte n'y est pour rien, ni même la qualité. Lisant Zola, je ne suis pas tourmenté par le désir d'en faire autant, et lisant Proust, ce désir me taraude. Je suis donc dans voluptia avec Zola et dans pothos avec Proust, comme Barthes. Il n'est pas nécessaire de préciser que la lecture de Barthes lui même est pour moi de l'ordre de pothos et non de voluptia. Pourquoi ? C'est sans doute là que réside en partie le mystérieux désir d'écrire.










17 juillet






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Je ne me rappelle pas si j'étais vraiment à Istanbul... Je pense d'abord à Venise.
Pour échapper à la métaphore sans perdre le sens, sans perdre tout espoir de garder un peu de sens, il faut échapper à la représentation, à l'idée même de représentation. Je voudrais pouvoir écrire des chansons, ce sont des textes mobiles...

... les faiseurs d'histoires et les faiseurs de rêves... Même la nuit n'arrivera pas à me calmer.