Diégèse | samedi
17 juillet
2010 |
Le texte en continu | |
ce
travail est commencé
depuis 3851
jours (3851 = nombre premier) |
et son
auteur est en vie
depuis 18304 jours (27
x 11 x 13 jours) |
2010 | |
ce qui représente 21,0391% de la vie de l'auteur | |||
hier | |
L'atelier du texte | demain |
|
|||
Roland
Barthes - Collège de
France - séance du 1er décembre 1979 « Le plaisir comblé de la lecture, en tant qu'il n'est pas travaillé par le tourment d'en faire autant. Ça, c'est "voluptia". » |
Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | ...puis ce que j'écris. |
Je
retiens qu'il est possible d'aller chercher de l'écriture dans les
histoires et d'aller chercher des histoires dans les traditions
rencontrées au long des voyages. Mais c'est un fantasme.
Les seules
traditions rencontrées pendant les voyages sont sous forme d'anthologie
que l'on peut acheter, de chez soi, dans n'importe quelle librairie en
ligne. Alors, où aller chercher des histoires ? Dans l'écriture. L'écriture fait histoire.
Il suffit de
commencer
et l'histoire se met
en place, déjà porteuse de sa fin et insouciante de sa fin. |
Le
plaisir comblé de la lecture, cette définie par Barthes, il 'est
cependant pas possible de l'atteindre avec
n'importe quel texte. Le genre du texte n'y est pour rien, ni même la
qualité. Lisant Zola, je ne suis pas tourmenté par le désir d'en faire
autant, et lisant Proust, ce désir me taraude. Je suis donc dans voluptia avec Zola et dans pothos avec Proust, comme Barthes.
Il n'est pas nécessaire de préciser que la lecture de Barthes lui même
est pour moi de l'ordre de pothos
et non de voluptia. Pourquoi
? C'est sans doute là que réside en partie le mystérieux désir d'écrire. |
Je vais te voir et nous reprendrons nos conversations et nos promenades. Je vais encore guetter le bord de tes lèvres et ton cou désolé de soleil. |