Diégèse
Le texte en continu
mercredi 16 juin 2010




2010
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« Le rapport est là. L'auteur qui compte, pour moi qui veux écrire, ça va devenir comme un signe de moi-même. Je vais m'en servir comme d'un signe de moi-même. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979





















Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que la diégèse se penche sur la diégèse. Quand je dis que « le temps diégétique est par nature inassimilable au temps qui passe, insoluble dans le temps qui passe », je dis aussi, je dis encore que le temps de la diégèse est une fiction, l'irréel absolu. Ainsi le lecteur, parce qu'il faut bien qu'il fasse semblant de comprendre, tâche de raccorder des événements épars à une chronologie plausible. Mais le lecteur ne fera jamais que faire semblant de comprendre, car, le texte, comme l'inconscient, ne connaît pas de chronologie car par essence la diégèse est « achrone ».
La lumière vient oser ce que je n'ose pas.
La lumière vient oser la caresse que je n'ose porter à ton cou.
Elle choisit le lieu le plus tendre et se fait douce où ma bouche serait féroce.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Il y aura peu d'auteurs qui comptent, que j'ai rencontrés, dont j'ai vraiment rencontrés les textes. Ceux-là, il ne sera pas possible de les distinguer de leurs textes. La voix de Barthes est le texte de Barthes et celle de Duras est le texte de Duras. Depuis longtemps, Barthes et Duras fonctionnent ainsi « comme des signes de moi-même » au delà de la lecture de leurs textes, dans une sorte de protection de dieux mânes littéraires qui cependant ne me dit rien du texte à écrire et qui, comme le font les dieux, laisse dans le doute d'une prière littéraire fervente mais hasardeuse.










16 juin






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Je marche au hasard, dans le paysage, je marche avec des souvenirs qui produiront peut-être d'autres souvenirs.
... le temps diégétique est par nature inassimilable au temps qui passe, insoluble dans le temps qui passe.

désastre J'entends ton rire, je rêve ton rire et ton absence se fait violence, encore, sans que je sache vraiment ce que je vais faire de ce temps là. Hantise et marches à travers la ville et la ville passe. Je me demande ce que je fais à cette première heure des métros, de la ville qui se prépare à la grande orgie de bruit et d'agitation.