Diégèse
Le texte en continu
vendredi 7 mai 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3780 jours (22 x 33 x 5 x 7 jours)
et son auteur est en vie depuis 18233 jours (18233 est un nombre premier)
ce qui représente 20,7316% de la vie de l'auteur
cinq cent quarante semaines d'écriture
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L'atelier du texte
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« Et sans doute que l'écriture, comme acte complexe et complet, naît au moment de la copie, la Nota. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 mars 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que je retiendrais bien certaines phrases des années précédentes mais qu'elles sont comme déjà prises car liées à d'autres paragraphes d'autres années et je m'aperçois que j'en éprouve du regret. C'est un regret paradoxal puisque la qualité de la phrase est toujours là, que le fait que je la repère encore une fois montre de la constance dans le choix, le goût et la méthode et qu'enfin, rien ne m'empêche vraiment d'enfreindre une règle que je me suis moi même donnée. Et pourtant, le regret demeure car me vient à l'idée que je devrais inventer une méthode meilleure.
La ville se précise. Ce n'est plus n'importe quelle ville.
La ville devient cette ville que je te destine.
Elle devient notre ville.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Si, comme le dit Barthes, « l'écriture, comme acte complexe et complet naît au moment de la copie », alors, quand naît le texte ?
Il est possible de penser que la naissance du texte est concomitante de l'écriture, que c'est tout de suite le texte qui vient de l'écriture. On peut aussi penser à une naissance aléatoire du texte, qui se forme à son rythme et dont on dit, un jour, par surprise, que ça y est, que le texte est là. On peut penser, de même, que seule la lecture fait le texte et que l'écriture seule n'y peut rien. On peut enfin penser que le texte ne vient jamais, que c'est un fantasme, une « mise en produit » de l'écriture, qu'il faut bien livrer, délivrer, vendre...











7 mai






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000

Vous voudriez que j'écrive quoi ?
Quelle est la mémoire du texte, quelle est la mémoire qu'il porte et comment cette mémoire peut-elle rencontrer d'autres mémoires d'autres textes, d'autres journaux ?

L'idée plate d'oublier maintenant. .. l'idée plate d'oublier maintenant... ... j'admirais tes cernes sous la peau douce... ... dire toute ta jeunesse tendre.