Diégèse
Le texte en continu
dimanche 14 mars 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3726 jours (2 x 34 x 23 jours)
et son auteur est en vie depuis 18179 jours (73 x 53 jours)
ce qui représente 20,4962% de la vie de l'auteur
deux mille cinq cent quatre-vingt-dix-sept semaines de vie
hier

L'atelier du texte
demain










« Même quand nous observons un temps-qu'il-fait présent, notre langage en fait déjà un souvenir. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 20 janvier 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens l'impatience à trouver le printemps, l'impatience à ressentir le printemps, l'impatience à le déclarer ; car le printemps est une déclaration, cette déclaration incertaine du temps qui passe et qui pourrait aller ici ou là.
Le vent venait proposer de l'insouciance. Le vent venait un peu, de temps en temps, au plus près de ton visage, au plus près de ton corps. Le vent t'aimait. Je me détournais.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Un vol d'hirondelle.
L'automne vient d'arriver.
Ce pourrait être un haïku, une considération sur le temps qu'il fait.

Cependant...

Comment peut-on s'imaginer,
en voyant un vol d'hirondelle,
que l'automne vient d'arriver ?

Et c'est une chanson, et c'est un poème et c'est un souvenir, et c'est le souvenir de souvenirs.

Jean Ferrat est mort hier.











14 mars






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je me rappelle parfois la pluie qui oblige à presser le pas. Et il y a toujours la possibilité de la littérature.
... ils calculent le commencement du printemps à la fraîcheur de l'air sur la peau...



... et le temps de conversations un peu dansées et surjouées. Je pense à toi baroque, dans les fumées et les danses arabes.