Diégèse
Le texte en continu
mercredi 10 novembre 2010




2010
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« Et ensuite nous nous trouvons, donc, dans la position projective d'un homme, d'un sujet qui décide ou qui veut faire une œuvre. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 5 janvier 1980











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Pour le lecteur, pour le lecteur qui lit et même pour le lecteur qui lit vraiment un livre, quelle est la part de la lecture et quelle est la part du divertissement ? Mais est-ce bien aussi la question ? L'écrivain écrit, quand il peut, comme il peut, alors que le lecteur fait ce qu'il veut avec l'écriture, quand il veut. Dans l'écart de ces deux modalités se situe peut-être, ce que l'on appelle la lecture.
Si tu es l'effacement, tu es mon effacement et si j'efface ton souvenir, j'efface ma mémoire.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Je ne crois pas qu'écrire que l'on veut écrire suffit à entraîner le lecteur dans « la position projective du sujet qui vaut faire une œuvre ». Pour autant, parfois, écrire que l'on veut aimer met le lecteur, rapidement, instantanément, dans la position projective du sujet qui veut aimer. C'est sans doute que cette volonté d'écrire une œuvre n'est pas universelle quand la volonté d'aimer l'est, assurément.










10 novembre






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Car on ne sait rien de toi, n'est-ce pas ? Le désir ? C'est un dérèglement du corps. Il n'y a que quelques mots, mais ils restent en cohérence, ils restent cohérents. Tout est possible, tout est vraiment possible, puisque l'on n'a plus confiance, puisque l'on n'aura plus jamais confiance dans cette information-là, dans cette façon d'informer.


... toutes ces redites de l'amour déchu... Je ne saurai jamais de quoi il s'agit vraiment.