Si
j'accepte que l'écriture se donne un rythme et, ici, le rythme est
donné par la succession des jours, alors je dois accepter aussi qu'il y
ait des changements de rythme et même des pauses, des silences. Ce
serait alors le temps de l'entracte, dans le cours de la
représentation. Cependant, souvent, ce temps de l'entracte est
marqué,
non par un silence, mais pas un mot : entracte.
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Est-ce
que Mallarmé souhaitait vraiment "dire non au livre au moyen d'un
livre" ? Ne s'agit-il pas plutôt d'accomplir pour l'écriture ce que les
plasticiens ont accompli depuis longtemps. Que dire aux lecteurs ? Vous
voulez que l'on fasse des livres pour vos bibliothèques comme vous
vouliez des peintres pour les murs de vos salons. Eh bien non.
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Je range le paysage et
les arbres un à un. Je place la rivière à tes pieds et le ciel en
apogée. |