Diégèse
Le texte en continu
lundi 27 septembre 2010




2010
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« puisque ce sera l'histoire intérieure d'un homme qui veut écrire. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Quand Barthes évoque et invoque « la mort de l'auteur », « mort » est une métaphore. Quand j'évoque la mort de l'auteur, il s'agit bien de sa mort véritable, qui n'est pas une mort critique, qui est la plate mort humaine, en dehors du texte et en dehors du récit.
En ton absence j'écrirai pour pouvoir lire, écrivant je ne me souviendrai pas, lisant je ne me souviendrai plus.
Le texte aura pris la place de ton souvenir.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« L'histoire intérieure d'un homme qui veut écrire »... ce serait pour Barthes l'œuvre à faire ou bien encore l'œuvre possible. Mais cette « histoire intérieure » devenue texte ne sera pour le lecteur ni plus intérieure, ni moins intérieure que tout autre texte, du texte de À la Recherche du temps perdu à celui de la notice de montage et de démontage de cet appareil acheté récemment. Il n'y a pas de texte intérieur pour le lecteur, et peut-il y en avoir pour l'auteur. Le texte est intrinsèquement extérieur.










27 septembre






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Il se peut aussi, et c'est le plus probable, qu'au moment de la mort, il ne se passe rien. Et l'auteur n'en dit rien, comme s'il n'y avait pas d'auteur.
Je n'aurais jamais pu l'imaginer.


Je ne sais pas vraiment quoi faire. ... ton sommeil évanoui.