François de La Rochefoucauld - Maximes
En forçant un peu le trait, on peut y voir de très nombreuses figures différentes :
Il y a là, en effet, une épizeuxe qui est, tout autant, une hypozeuxe ou même une antipépiphore doublée d'une anadiplose voire d'une épanode concaténée.
Mais surtout, et il faut alors s'en expliquer ce film comporte une métaphore sinon une métonymie. En effet, de quoi change le jeune homme qui change de montre ? De montre ou de fille ? De l'une et de l'autre. Là est la métonymie. Quant à la montre, comme le moto, elle est aussi l'allégorie d'une sexualité décomplexée. Comment ne pas reconnaître qu'il s'agit ici d'une variante de l'expression populaire qui veut que l'on change de fille comme de chemise.
Quant aux figures de style, les rechercher devient vite vertigineux, car, elles sont congrues au langage et il ne sert à rien en conséquence de vouloir les relever comme on fait un inventaire. Dans la publicité, les figures de style volontaires sont toujours moins intéressantes que celles qui sont produites par le genre du film lui même, le genre publicitaire comme élément syntaxique autonome.
Quant à l'exagération procédant par une dégradation burlesque, il s'agirait d'une tapinose...
