Diégèse |
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mercredi
11 avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4485 jours (3 x
5 x 13 x 23 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18938 jours
(2 x 17 x 557 jours) |
ce
qui représente 23,6825% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Les
personnages me disent que c'est le printemps et qu'ils ont besoin
d'amour et même d'amour physique. Cependant, j'ai
toujours des difficultés avec la sexualité des personnages, considérant
que cela ne regarde pas l'auteur.
Comme je ne peux pas répondre à cette demande d'amour, là, pour eux, et
les jeter les uns contre les autres, je fais semblant de ne
pas
me rappeler où sont restés les personnages, où ils
sont restés hier, mais je le sais, mais je fais juste semblant.
Parfois, je les
laisse se témoigner un peu de tendresse, seulement, comme si je croyais
encore à la tendresse. Pourtant, ce doit être
possible, parfois, de laisser les rêves de la nuit inciter à la
tendresse... |
Gustav |
Tu
sais, la sexualité des personnages, ce sont des idées que
l'on se fait. Cela n'existe pas vraiment. |
Mathieu |
C'est
surtout que la sexualité des personnages, dans l'ordre du récit, est
un
après coup et cela sans aucun jeu de mots, ou avec un jeu de mots, peu
importe. En effet, le
corps de l'autre, absent ou présent, caché ou dénudé,
dès lors qu'il est objet de désir, rejoint le rêve, rejoint la nuit et
il semblerait même que les corps ne consentent à s'engager parfois dans
un acte sexuel que pour qu'ensuite, plus tard, cela fabrique du rêve,
du désir et du manque. |
Noëmie |
Vous
croyez ?
Tu avais ce
soir-là
une eau de toilette poivrée, qui avec la journée passée,
ressemblait à une trace d'alcool sur ton cou, sur ton corps aussi
et je te regardais...
Vous voyez. |
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11 avril
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Ce sont
des idées. |
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Je fais
semblant de ne pas
me rappeler où sont restés les personnages, où ils
sont restés hier, mais je le sais, mais je fais juste semblant. |
Ce doit
être
possible, parfois, de laisser les rêves de la nuit inciter
à la tendresse... |
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... comme si
je croyais
encore à ta tendresse. |
Tu avais
ce soir-là
une eau de toilette poivrée, qui avec la journée passée,
ressemblait à une trace d'alcool sur ton cou, sur ton corps aussi
et je te regardais... |
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2011 |
2010 |
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J'ai
toujours des difficultés avec la sexualité des personnages, considérant
que cela ne regarde pas l'auteur. |
Je
retiens que le corps de l'autre, absent ou présent, caché ou dénudé,
dès lors qu'il est objet de désir, rejoint le rêve, rejoint la nuit et
il semblerait même que les corps ne consentent à s'engager parfois dans
un acte sexuel que pour qu'ensuite, plus tard, cela fabrique du rêve,
du désir et du manque. |