Diégèse |
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mercredi
18 avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4492 jours (22
x 1123 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18945 jours
(22 x 5 x 421 jours) |
ce qui représente 23,7107% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Parfois,
au printemps, j'ai même l'impression, au delà de ce trouble qui m'a
pris et qui fait que je ne me souviens pas, l'impression fugace que je
me souviens. Le printemps me porte au passé. Car on
voudrait que le printemps soit la saison du renouveau mais c'est
bien la
saison du souvenir. C'est cela le trouble de la vie, se souvenir et
me souvenant je me
souviens de désespoirs qui n'étaient pas feints et
qui me portaient même sur les nerfs. Et je devine alors que ce
n'est pas, comme on le croit parfois, la certitude d'être mortel qui
rend humain mais bien, et c'est ce qui distingue
l'homme, de pouvoir, dans sa fragilité
mortelle, dans sa faiblesse printanière, concevoir l'éternité
et la toute puissance. Il suffit pour cela d'apercevoir sur l'arbre
le bourgeon dru et tendre. |
Mathieu |
Cela n'est
possible que si l'on est seul. Mais tu ne te rappelles pas et surtout
pas la solitude car il
est difficile de se rappeler la solitude, même quand on n'a pas
perdu comme tu l'as perdu, le souvenir. Ainsi, ce qui était pour toi un
souvenir d'éternité n'est pas un souvenir, mais une fausse réminiscence.
Je sais que je ne devrais pas te dire cela mais, pourtant, je n 'en ai pas mauvaise conscience.
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Noëmie |
Je fais aussi
des expériences printanières. La première expérience est celle de la
surprise. Je marche dans la rue. Je ne me doute de rien.
Soudain c'est le printemps. C'est particulièrement frappant en Norvège
quand il suffit de parcourir quelques kilomètres pour changer de
saisons. C'était ainsi en Syrie, au printemps. |
Daniel |
J'ai parfois
l'impression que les personnages pourraient faire des rencontres et ce sont peut-être les
matériaux, les matériaux printaniers qui donnent ces pistes
de rencontres, de rencontres trouvées et de rencontres perdues.
Mais cela retombe vite car les personnages ne
peuvent se rencontrer davantage qu'ils se sont rencontrés,
dans le texte, sur la scène du texte.
Mais
ce ne sont que des fantasmes de « non-lecteur » car le
lecteur est libre, lui, de les faire se rencontrer comme il le veut.
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18
avril
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2002 |
2001 |
2000 |
Je n'ai pas mauvaise
conscience. |
Mais c'était pour toi,
pour que cette fausse réminiscence
soit soudain ton souvenir. |
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C'est peut-être que
les matériaux, les matériaux printaniers donnent des pistes
de rencontres, de rencontres trouvées et de rencontres perdues et
que les personnages ne peuvent se rencontrer davantage qu'ils se sont
rencontrés,
dans le texte, sur la scène du texte. |
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Et
pourtant,
c'est bien ce qui distingue l'homme de pouvoir, dans sa fragilité
mortelle, dans sa faiblesse, concevoir l'éternité
et la toute puissance. |
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Je ne me doute de rien.
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Je me souviens de
désespoirs qui n'étaient pas feints et
qui me portaient sur les nerfs. |
Mais
ce ne sont que des fantasmes de « non-lecteur ».
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2010 |
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On
voudrait que le printemps soit la saison du renouveau mais c'est la
saison du souvenir. |
Il est difficile de se
rappeler la solitude. |