Diégèse |
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mercredi
12 décembre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4730 jours
(2 x 5 x 11 x 43 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 19183 jours
(19183 est un nombre premier) |
ce qui représente 24,6572% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Sans
souvenirs, je ne suis pas sans mémoire et je suis certain que si
j'étais sans mémoire, j'aurais encore des souvenirs. Je suis surtout
absent, d'une absence légère mais définitive et je rêverais de donner cette absence
que nous prendrions avec nous dans les méandres
ensoleillés de notre voyage. Alors je vais dans la rue, je
regarde,
je scrute et j'observe, je me retourne parfois, je suis à l'affût de
mes souvenirs. Mais rien ne vient que l'absence et l'impossibilité
de la partager. |
Mathieu |
Cela
doit être difficile de vivre sans souvenirs car ce qui adoucit la
vie, ce qui, sans doute aucun, rend la
vie plus douce, c'est l'effacement systématique, minutieux, presque
mystique de tout souvenir, et, surtout, de tout souvenir pouvant
devenir le support tentateur de la nostalgie. S'il n'y a plus rien
à effacer, il n'y a plus que l'ennui. |
Noëmie |
Tu
ne te souviens pas et
pourtant
nous avons essayé et je pourrais reprendre nos phrases et nos propres
mots, et je pourrais reprendre ces situations et je pourrais retourner
à Venise. Tu ne te souviendrais pas, même pas de la tendresse d'autres
paysages. |
Daniel |
Il
s'agit de la
mémoire et de la vie, d'un texte qui est une entreprise
doucettement folle, un trait d'originalité
comme un trait d'ascèse car, finalement, ce qui
fonde l'œuvre, comme l'a dit Barthes, c'est, on pourrait
dire, un mouvement mystique. |
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12
décembre
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2002 |
2001 |
2000 |
Mais
ce qui adoucit la vie, ce qui, sans doute aucun, rend la
vie plus douce, c'est l'effacement systématique, minutieux, presque
mystique de tout souvenir, et, surtout, de tout souvenir pouvant
devenir le support tentateur de la nostalgie. |
... de la
mémoire et de la vie...
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... et
pourtant
nous avons essayé et je pourrais reprendre nos phrases et nos propres
mots, et je pourrais reprendre ces situations et je pourrais retourner
à Venise. |
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... une
entreprise doucettement folle, un trait d'originalité
comme un trait d'ascèse... |
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... la
tendresse d'autres
paysages. |
... de te
donner cette absence que tu prendrais avec toi dans les méandres
ensoleillés de ton voyage. |
Dans
la rue je regarde,
je scrute et j'observe, je me retourne parfois, je suis à l'affût. |
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2011 |
2010 |
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Sans
souvenirs, je ne suis pas sans mémoire et je suis certain que si
j'étais sans mémoire, j'aurais encore des souvenirs. |
Finalement,
ce qui fonde l'œuvre, c'est, on pourrait dire, un mouvement mystique.
Roland Barthes
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