Diégèse








dimanche 16 décembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4734 jours (2 x 32 x 263 jours) et son auteur est en vie depuis 19187 jours (7 x 2741 jours)
ce qui représente 24,6730% de la vie de l'auteur deux mille sept cent quarante-et-une semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Rien n'est écrit et en conséquence, on ne peut pas prédire l'avenir. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'avenir. On ne peut pas prédire le vent et pourtant il y a du vent. Je peux aussi décider qu'il y aura du vent. Alors je vais décider qu'il y aura un avenir et cet avenir sera un peu de douceur volée dans le froid encore plus fort. Et ce serait la vérité.
Mathieu Mon avenir, je crains que ce ne soit, à perpétuité, cette impression de perte. Et pourtant, quelle que soit la manière dont j'envisage cela, c'est irrecevable.
Noëmie Je pensais à cela quand nous nous sommes arrêtés sur l'aire d'autoroute près de Castellammare di Stabia. Je me demandais combien de fois nous avions retrouvé cette ville qui regarde le Vésuve et combien de fois aussi nous l'avions perdue.
Daniel Je n'arrive plus à écrire et nous devrions arrêter de voyager et rester un peu dans la réalité des jours. Quand je veux commencer, les mots viennent déranger l'ordonnancement fragile de la disposition de l'écriture. Je n'écris plus. Je ne vous écris plus.










16 décembre






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Quand je veux commencer, les mots viennent déranger l'ordonnancement fragile de la disposition de l'écriture. Nous devrions arrêter de voyager et rester un peu dans la réalité des jours. Un peu de douceur volée dans le froid encore plus fort. Et ce serait la vérité. C'était irrecevable.

... sur l'aire d'autoroute près de Castellammare di Stabia. ... l'impression de perte...








2011 2010








On ne peut pas prédire le vent et pourtant il y a du vent. Alors je vais décider.