Diégèse








lundi 24 décembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4742 jours (2 x 2371 jours) et son auteur est en vie depuis 19195 jours (5 x 11 x 349 jours)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Ce que nous vivons, nous qui sommes des personnages, c'est la certitude que tout cela est fini puisque nous sommes dans un texte. En effet, alors que l'homme est confronté en permanence à l'infini, c'est la finitude qui caractérise le système du texte. Pourquoi devrions-nous alors, de surcroît, tenter d'intéresser, de distraire, voire d'exciter le lecteur ? Nous n'avons rien d'autre à faire que d'attendre la fin.
Mathieu Mais c'est toujours comme cela. Et je crois même qu'il en est de même pour les humains.
Gustav Cependant nous sommes dans cet hiver si doux et nous pouvons laisser faire la douceur. C'est aussi la fête mais je ne fêterai rien et ne célébrerai rien d'autre que cette vacance infinie de celui qui ne fête pas ce que les autres fêtent, ce qu'ils croient fêter, ce qu'on leur intime de fêter, dans une joyeuse normalité, dans ce sentiment content de faire comme il faut.
Daniel Et moi qui suis un écrivain qui ne connait pas la fin, je me confierai donc, encore à d'autres rythmes maniaques qui sont ceux d'une écriture sans fin mais aussi une écriture sans but.










24 décembre







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Je ne fêterai rien et ne célèbrerai rien d'autre que cette vacance infinie de celui qui ne fête pas ce que les autres fêtent, ce qu'ils croient fêter, ce qu'on leur intime de fêter, dans une joyeuse normalité, dans ce sentiment content de faire comme il faut.

Mais c'est toujours comme cela.


dans cet hiver si doux...









2011 2010








Alors que l'homme est confronté en permanence à l'infini, c'est la finitude qui caractérise le système du texte. Je me confierai donc, encore, à d'autres rythmes maniaques qui sont ceux d'une écriture sans fin mais aussi une écriture sans but.